Ainsi, observe-t-on des modifications de comportements dans l’espace en fonction de la fréquence de photographie des proies et/ou du prédateur ?
Il a pu être mis en évidence une augmentation des durées entre les photos de lynx et de chevreuils en hiver. De même, il semblerait que l’absence du chevreuil ait un effet significatif sur l’absence de détection du lynx, ce qui n’est pas observé avec le chamois. Cela va encore une fois dans le sens d’une interaction lynx-chevreuils plus forte qu’avec le chamois, mais l’interprétation reste complexe.
Bien qu’intéressantes pour dégager des tendances, ces analyses à des échelles spatiales très larges ne permettent pas d’identifier la nature des interactions entre les espèces. De plus, les résultats semblent fortement liés au positionnement du piège photographique et sont très dépendants de la fréquentation humaine.
Pour plus de détails sur les travaux, consultez les rapports de stages suivants :
Photographies des trois espèces étudiées sur un même site de piégeage photographique ©FDC39