En novembre 2020, une thèse d’ethnologie a débuté dans le cadre d’une collaboration entre l’Université Paris Nanterre, le Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive de Montpellier et les porteurs du projet. La thèse s’intéresse aux interactions entre les humains et le lynx boréal, mais également avec la faune sauvage et domestique du massif, puisque « nos relations au monde animal sont structurées au travers d’un bestiaire [et] un animal n’est jamais perçu isolément » (Vourch,1990). Ce travail étudie donc nos façons de percevoir et d’interagir avec la nature, ainsi que la construction des savoirs écologiques des habitants (du massif).
Afin de mieux comprendre ces processus, Louise MONIN mène des entretiens auprès d’une grande diversité d’habitants du massif (photographes animaliers, chasseurs, naturalistes, forestiers, agriculteurs, sportifs, touristes, etc.), pour recueillir leurs différents savoirs, perceptions et pratiques. Elle suit également les personnes durant leurs activités professionnelles ou de loisirs afin d’appréhender via la pratique leurs relations avec la faune et en particulier avec le félin.
Ainsi, cette recherche tend à cerner la diversité des perceptions, l’hétérogénéité en termes d’acceptation, et les enjeux sociaux et écologiques associés à la conservation du lynx boréal.
Louise MONIN est l’étudiante qui conduira cette thèse durant les trois prochaines années Contact : louise.monin@parisnanterre.fr |